(1803-1879)
Grand Orlogeur, Grand Bâtisseur
Fleurier, Le Locle, Genève et le monde
Henri Grandjean
Devoir de mémoire
Ce site associatif met en évidence l’horloger suisse Henri Grandjean (1803-1879) dont la vie et l’oeuvre ont encore sur l’horlogerie suisse d’aujourd’hui une influence capitale et un impact insoupçonnés. Aux yeux des experts, on lui doit le rattachement du Locle au dossier Unesco présenté conjointement avec la ville de La Chaux-de-Fonds. Ce natif des Ponts-de-Martel, La Sagne, fit construire l’Observatoire de Neuchâtel dont se réclament toujours les plus prestigieuses marques horlogères actuelles. Il est aussi à l’origine de la construction de l’Ecole d’Horlogerie du Locle. Il semble acquis que si Le Locle est encore baptisé aujourd’hui « Cité de la Précision », c’est certainement parce que Henri Grandjean fit relier par câble l’Observatoire du bas du Canton à l’Ecole d’Horlogerie de la cité, y installant à demeure la précision ultime.
Cette vitrine à la fois historique et vivante se dédie donc à l’un des plus grands noms de l’horlogerie suisse d’excellence. Un nom et des familles dont les origines remontent au Val de Travers. Un nom intimement lié au Locle, souvent occulté par la notoriété d’autres grands personnages de valeur. Henri Grandjean, mérite largement les mêmes honneurs et devoirs de Mémoire. Et même s’il dispose déjà d’une rue à son nom au Locle, d’une trace de son parcours politique dans les registres de la Confédération Helvétique, de modèles dans les principaux Musées horlogers et surtout, d’une cote encore incroyablement vivace auprès des grands collectionneurs du monde, il mérite bien mieux que les maladresses de l’oubli…
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L’ancienne poste au Locle
{Extrait de la Fondation de l’Ancienne Poste} – télécharger le pdf – voir le site}
« Alors qu’au milieu du XIXe siècle les deux principales localités des Montagnes neuchâteloises connaissent un essor fulgurant de leur industrie horlogère, Le Locle décide de construire un Hôtel des Postes. Mené par Henri Grandjean, un des artisans de la Révolution neuchâteloise de 1848, le projet de bâtisse a pour ambition de réaliser, sur la nouvelle route menant au centre du village, un édifice symbolisant les valeurs républicaines et l’idéal de Progrès qu’incarnent les Loclois. La construction est confiée à l’architecte Hans Rychner, également auteur du Musée d’art et d’histoire de Neuchâtel, du Temple-allemand à la Chaux-de-Fonds et du Quartier Neuf au Locle, élément clé de l’urbanisme horloger de la Mère commune« .
Le Quartier-Neuf
{Extrait du dossier d’inscription de La Chaux-de-Fonds – Le Locle sur la liste du patrimoine mondial, page 215} – télécharger le dossier en pdf.
Sous le titre « opération immobilière du patronat horloger: le quartier-neuf« , il est développé: En août 1855, les établisseurs en horlogerie Henry Grandjean et Edouard Thévenaz informent le Conseil municipal de leur projet consistant à construire des logements ouvriers: «Pour parer aux inconvénients de l’augmentation des loyers, ce qui nuit aux vrais intérêts de l’industrie, nous avons à deux reprises différentes fait la tentative de former des Sociétés d’actionnaires pour la construction de maisons à bon marché pour la classe ouvrière».